Date : Jusqu’au 25 février 2019



Le centre Pompidou consacre une exposition au Cubisme, mouvement devenu pour l’Histoire de l’Art la pierre angulaire de la modernité tout entière et l’un des mouvements artistiques les plus marquants et influents du XXe siècle. Le parcours met en avant l’évolution de ce mouvement né à Paris, entre 1907 et 1917, l’exposition commence avec les sources du cubisme et quelques tableaux de Cézanne, un relief de Gauguin et des masques africains et ibériques que les artistes aimaient collectionner.

Portrait d’Ambroise Vollard, Paul Cézanne
Portrait d’Ambroise Vollard, Paul Cézanne, 1899 Huile sur toile, 101 × 81 cm 
Petit Palais, Musée des beaux-arts de la Ville de Paris, Paris 


Ambroise Vollard
Masque fang, Gabon, n. d.
Bois exotique peint, 42 × 28,5 × 14,7 cm
Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris



La première étape du cubisme se traduit par la constitution d’un système de signes symboliques et la remise en question de la perspective classique. C’est première étape cubiste est nommée « cézanienne » et est exposée dans la première salle de l’exposition. 

Le Viaduc à L’Estaque, Georges Braque
Le Viaduc à L’Estaque, Georges Braque, début 1908, huile sur toile, 72,5 × 59 cm 
Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris 


La phase suivante du cubisme est qualifiée d’analytique, on assiste à des associations inédites de formes et couleurs qui obéissent à une logique plus plastique que discursive. Les formes sont émiettées en facettes, les points de vue différents assemblés et les volumes sont aplatis et réduits à des formes géométriques. Les artistes introduisent un élément de la réalité avec la technique du collage (papiers, extraits de journaux…), invention capitale pour l’art du XX°siècle.



Nature morte à la chaise cannée, Pablo Picasso
Nature morte à la chaise cannée, Pablo Picasso, 1912
huile et toile cirée sur toile encadrée de corde, 29 × 37 cm
Musée national Picasso, Paris


Au fil du temps, les artistes du cubisme vont se multiplier et chacun aura sa propre vision du mouvement. La sculpture sera également un terrain de jeu pour certains artistes et pour illustrer cette représentation géométrique des formes, notamment avec Jacques Lipchitz, Henri Laurens ou Alexandre Archipenko.