Plongée dans l’art depuis son enfance grâce à une mère elle-même peintre, Nonoss a suivi les cours des beaux-Arts de Troyes durant sa scolarité, tout en se spécialisant en arts plastiques. Pendant des années, elle s’essaye à des techniques diverses mais dès 2015 c’est la peinture acrylique sur toile qui va demeurer son procédé de création privilégié. Graphiste et chargée de communication de métier, elle participe dès 2018 à des expositions locales et s’inscrit en tant qu’artiste professionnelle en 2020, signant ses toiles du pseudo Nonoss, un surnom pour le moins original, donné depuis longtemps par sa famille et ses proches amis. Suite à un burnout en 2021, elle prend la décision de s’épanouir pleinement dans son art. Depuis cet incident, son art en est transformé : il laisse jaillir la lumière, qui gagne toujours sur l’obscurité. Révoltée par le sexisme, en particulier dans les milieux professionnels dirigés par des hommes, elle commence en 2022 une série de portraits pop art féministes, qui tente de rendre aux femmes leur puissance, tout en montrant leurs fragilités. Nonoss a à cœur de pousser les femmes a trouver leur lumière et à exister hors du patriarcat, ainsi que d’offrir l’art à ceux qui n’en ont pas toujours l’accès. C’est ainsi qu’elle participe au Art and Found Day le 12 mars 2022 en offrant l’une de ses toiles à une inconnue de sa ville. A cette occasion, elle est interviewée par NRJ Troyes et obtient un article dans la presse locale l’est Eclair. A travers ses toiles, Nonoss cherche à amener une harmonie visuelle et une puissance par les opposés : le contraste entre la lumière de l’or et l’obscurité du noir et du bleu foncé ; la rupture entre l’ordre, les formes à la découpe nette, et le chaos, le hasard des éclaboussures aux reflets flamboyants. Nonoss, artiste féministe, ne peint que des femmes. Dans ses portraits, elle désire mettre en avant la femme, forte, mais contrastée. Cinéphile, elle choisit des personnages féminins tirés de la culture populaire (cinéma ou séries) pour incarner la puissance féminine, mais aussi la dualité qu’elle implique. Ces personnages sont doubles, tout comme leur visage, dont la moitié est éclairé et l’autre dans l’ombre. Ils sont tiraillés entre leur côté sombre ou vulnérable, et leur aura lumineuse, qui finit toujours par jaillir ; aura représentée par ces taches dorées qui semblent émaner du modèle et prendre le dessus.