Ancêtre

Artiste
Vera di Bianca
Ancêtre (2012) Fusain sur papier
  • Dimensions : 120 x 80 x 0,2 cm
  • Encadrement : Non
  • Garantie :
    Certificat d'authenticité délivré par l'artiste
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Vera Di Bianca
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Epoque Contemporaine (1945-aujourd'hui)

L'œuvre représente le visage d'un indigène mapuche, un chaman de la région d'Auraucania (sud du Chili). Le portrait est réalisé d'après des croquis en présence de l'homme, les croquis sont le fruit d'une rencontre au Chili, lors d'un voyage dans la région mapuche. Il symbolise une réflexion sur nos prédécesseurs et sur la transmission des savoirs et sur le chamanisme, ce thème est approfondi dans la série d'œuvres: Le rêve d'Hopi. Le regard de l'homme fixe le spectateur pour entrer en contact avec lui, comme s'il allait lui parler, les détails amènent ce dernier à se concentrer sur l'observation de ce visage et à réfléchir à l'histoire du personnage suspendu entre passé et présent.

Biographie artiste

Vera Di Bianca a commencé sa formation artistique dans le très prestigieux Lycée Artistique situé Via Ripetta où elle a été l'élève du professeur et artiste du mouvement de la pop-art italienne Cesare Tacchi. Le professeur est immédiatement devenu un référent en matière artistique et l'a aidée dans son parcours créatif.

Pendant cette période où elle a été poussée vers l'autonomie et vers la recherche d'une identité artistique personnelle, elle a dirigé son regard vers la peinture et le costume; conformément à ses choix d'adolescente et aux études poursuivies au sein de l’Académie des Beaux-Arts, elle s’intéresse non seulement à la peinture mais également à l'art visuel et aux métiers d'art.

En 2005 elle se forme au tissage et suit les cours de Marcella Polloni et les cours d’orfèvrerie dirigés par Carla Yanez à Santiago du Chili où Vera s'est spécialisé dans ces techniques ayant également comme intérêt l'étude de la civilisation des Mapuches, habitants amérindiens originaires du Chili central et du sud. Toujours en 2005, elle a réalisé des dessins de cette tribu et a organisé une exposition intitulée; «La mirada inquieta» dans les locaux de l'Université Catholique de Santiago du Chili grâce à l'intérêt porté par son oeuvre de la part du photographe et historien de la photographie Monsieur Juan Domingo Marinello Kairath. Cette rencontre avec le peuple Mapuche et l'exposition qui feront suite sont une expérience intéressante aussi bien du point de vue anthropologique que pictural.

En parallèle de ces études elle a continué la peinture désormais riche en couleurs vives, les mêmes qu'elle a utilisé dans les tissus. La trame et le coup de pinceau, la laine et l’acrylique, deux mondes apparemment éloignés mais Vera Di Bianca arrive à les assortir avec son propre procédé basé sur l'harmonisation des couleurs. La photographie est pour elle l'outil indispensable qui permet d'explorer la réalité et de marier les suggestions qui l'ont amené à aimer le tissage, le dessin, la couleur selon l'inspiration qui est au service de plusieurs formes d'art qui s’entremêlent.

Établie depuis 2009 à Paris, elle est actuellement au sein de la Maison des Artistes et est représentée à Paris par la galerie Béatrice Béllat. Elle fait partie du groupe artistique parisien «Les Evasionnistes» avec lesquels expose dans plusieurs lieux prestigieux à Paris comme la Mairie du 5ème arrondissement et continue son travaille autour du sujet de l'anthropologie mixant plusieurs techniques comme la Gravure, la Peinture, le Dessin, le Tissage et la Photographie.

En 2019 sa cote est établie par Akoun. 

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