Free Tibet

Artiste
Jean-Jacques Venturini
Free Tibet (2020) Huile sur toile
  • Dimensions : 81 x 100 x 3 cm
  • Encadrement : Non
  • Garantie :
    Certificat d'authenticité délivré par l'artiste
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Jean Jacques Venturini
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Epoque Contemporaine (1945-aujourd'hui)

Chine-Tibet : c'est quoi le problème ?
C'est le sujet qui fâche, celui qu'on ne peut aborder qu'avec d'infinies précautions avec les dirigeants chinois, sous peine de brouille diplomatique. La question du statut du Tibet reste un gros point de crispation pour l'Empire du Milieu.
Au XVIe siècle, la secte religieuse des "Bonnets Jaunes" obtient le pouvoir, grâce à l'appui de la dynastie chinoise des Ming. Leur chef est appelé dalaï-lama ("océan de sagesse") et considéré comme réincarnation d'un bodhisattva (un saint du bouddhisme).
Après les révoltes de la fin des années 1950 et des années 1960, la Chine durcit son contrôle sur le Tibet, et notamment sur les monastères : une partie de leur patrimoine est détruit, les moines sont forcés à travailler.
Le dalaï-lama accuse alors la Chine de "génocide culturel"...

Biographie artiste

Jean-Jacques Venturini, comme au cinéma, il peint des scènes de vie, des portraits figurés où la restitution du réel se laisse délicatement chahuter par un pouvoir fictionnel qui parle à chacun de nous. Il aime souligner la profondeur psychologique des personnages célèbres du show-biz et du cinéma, Marylin, Rihanna, Ray Charles, Jay Z et Beyoncé, Sean Pen, entre autres. Si ces portraits sont très souvent traités dans un style Pop Art, ils laissent tous émaner un caractère, un détail distinctif.

Dans un autre exercice de style, lorsque l’artiste se concentre sur des scènes de vie, des personnages inconnus sont capturés dans l’intimité d’un environnement clos. Le magnétisme de leur personnalité est ainsi saisi avec une certaine authenticité. Il s’agit de questionner l’identité de l’individu et l’apparition de l’événement, la suspension d’un moment, pouvant suggérer une action à venir. Le peintre travaille la fiction comme un plan séquence. Le cinéma est un indéniablement une source d’inspiration dans son travail.
Ses œuvres récentes telles que La chambre bleue ou Courant d'air, témoignent de scènes intérieures inspirées d’Edward Hopper. Comme le maître américain, Jean-Jacques fait jongler l'intrigue picturale, entre apparition et disparition.

« Ce sont des scènes de genre. Je raconte le début d’une histoire qui est déjà contenu dans le titre, que chacun va interpréter et terminer à sa manière (…) Le but est de mettre l’accent non pas sur le portrait des personnages mais sur leurs occupations. »

La peinture à l’huile sur toile de lin est sa technique de prédilection. Le peintre a fait ses armes dans le milieu de la création et de l’édition, il transpose aujourd’hui sur toile son savoir-faire issu de l’impression, de la sérigraphie ou encore de la gravure. Les méthodes de transformation et d’agencement de l’image, réalisées sur ordinateur, coordonnent toujours ses travaux.

« Il y a ce que je vois à l’œil nu, et ce que je vois sur l’écran et au final l’interprétation que j’en fais sur ma toile encore vierge. »

La construction travaille en même temps la figure et l’espace. Les effets de relief et de profondeur sont renforcés par le soin harmonieux porté aux tonalités. Ce procédé chromatique interagit pour forger l’élan narratif. La narration s'imprègne du lien avec l’autre et de son environnement. Tensions, points de déséquilibres, détails percutants… La composition parle d’elle-même et persiste à donner du sens à la scène pour alimenter l’histoire. Ce procédé nous invite à nous placer dans la disposition d’écoute et de regard pour une meilleure compréhension. Les atmosphères sont généralement contemplatives, elles invitent au recueillement et à l’introspection.

L’artiste conçoit ses identités peintes comme les illustrations d’une mémoire collective ; des représentations de soi, des caractères évidents de notre conscient et de notre inconscient. Ce sont des souvenirs que l’on oublie et qui resurgissent, que chacun a déjà vécu ou a été témoin.

« Une scène de vie aboutie doit toucher la sensibilité du spectateur, en étant liée au souvenir d’un moment de vie, à une projection de soi, à un environnement connu. Je ne peins pas pour décorer des murs mais pour toucher des âmes. »

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