Epoque | Contemporaine (1945-aujourd'hui) |
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Rose - 786
- Dimensions : 50 x 50 x 2 cm
- Encadrement : Non
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Garantie :
Certificat d'authenticité délivré par l'artiste
Aykaz Arzumanyan, est né en Arménie à Erevan (1977-), capitale et centre culturel, artistique et industriel du pays. C’est au pied du mont Ararat où Noé échoua son arche et au bord de la rivière Hrazdan, qu’il a passé toute son enfance. Adolescent, il quitte sa ville natale pour suivre ses parents en direction de Moscou. Une nouvelle capitale où il y pose ses bagages. À l’université MGOU, il suit des études de droit, se spécialise dans le droit de l’art et obtient son diplôme en 1999.
Dans ses différents emplois, il accompagne les artistes et est en rapport avec les galeries pour l’organisation d’expositions internationales. Ce faisant et à leur contact, il finit par apprendre les différentes techniques utilisées par les plus grands artistes. Son œil s’affine et sa sensibilité s’accroît. Toutes ces années d’accompagnement et de fréquentation des artistes font naître en lui le désir de créer lui-même des œuvres.
Après plusieurs voyages en France dans le cadre de son métier, il décide en 2004 que c’est ici, près de Paris qu’il va aller à la rencontre de sa nouvelle vie.
Il abandonne son métier de juriste et à corps perdu se lance dans celui de l’art. Voilà maintenant plus de dix ans qu’il s’est installé à son atelier à Torcy. Tous les jours face à sa toile, après bien des tâtonnements et de l’obstination il finit par inventer une technique qui aujourd’hui lui permet d’exprimer ce qu’il ressent et qui le pousse à chercher sans relâche. Ne serait-ce pas la dernière image d’Érevan inscrite dans le cadre du hublot de l’avion qui l’éloignait de sa ville et de sa prime jeunesse qui aurait imprégné l’imaginaire du jeune adolescent qu’il était ?
Aujourd’hui, plasticien et peintre reconnu, il continue d’explorer les techniques et les matières. Son atelier est un laboratoire. Il sait que son style, qu’il a mis des années à développer, n’a pas droit à l’erreur. Chaque touche de peinture appliquée avec son couteau sur la toile a la précision de l’horloger. Au moindre faux-pas, c’est la toile entière qui est à reprendre. La minutie exceptionnelle avec laquelle il y travaille ne doit pas l’empêcher d’emplir son œuvre d’amour et de mystère. Pour cela, il a compris que le temps est son allié et dès qu’il sent son bras trembler, il s’arrête, pose son couteau et ne reviendra sur l’ouvrage que totalement disponible à sa peinture.
Ses œuvres sont inimitables, elles procurent bonheur et joie. À chaque instant du jour, elles vous sourient différemment. Selon la position des rayons du soleil le relief de chaque touche de couleur dépose son ombre sur la touche voisine et se joue de ses nuances.
Ses toiles ne peuvent donner qu’un piètre rendu en photographie ou en reproduction. Elles sont à voir, je dirais presque à toucher... des yeux.
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