Josabel 451

  • Pays : France
  • Nombre d'oeuvres : 1
Biographie

Né à Soisy sous Montmorency en 1967, il vit et travaille à Fabrezan dans les Corbières où il a grandi et évolué dans une famille d’artistes, musiciens. Il est artiste plasticien professionnel, autodidacte. Il fait sa première exposition à l’âge de 13 ans et il travaillera le portrait et le paysage à l’huile jusqu’à ses 18 ans. A partir de 1985, il présente son travail sous JOSABEL. Dans sa région, il expose dans des lieux insolites (cloitres, chais, chapelles, usines etc.). Ces premières expositions sont des autoportraits, Exodus, les protégés, les cloutés, Macha Triptik etc. qui lui permettent de se faire connaitre. Dès 1990, Josabel manifeste un intérêt prononcé pour le traitement du corps humain pour son aspect interne en particulier. Système nerveux et sanguin, ossements ou cerveau… il réalise une cinquantaine de tableaux sur la mutilation du cœur (huiles, pastels, encres et autres techniques mixtes). Ce thème « le cœur humain » lui inspire également écrits, photographies et films. Il débute les expositions « Cardiovasculaire Blues ». Les œuvres qu’il crée par la suite sont à comprendre en deux temps : s’il est passionné par la biologie et l’anatomie, son choix revêt aussi une forte dimension symbolique. Pour Josabel, représenter l’intérieur du corps revient à évoquer les tourments de l’âme. Josabel se revendique alors « Artiste organique ». En 1993, il consacre une année à l’écriture d’un recueil de nouvelles « Mutanos Travel » ou « Le voyage mutant » et un recueil de poésies « Tango, coquelicots et cicatrices ». Lorsqu’à partir de 1996, il utilise du tanin (poudre de bois précieux exotique) pour réaliser des séries de portraits de morts à partir de photographies de charniers de la commune de Paris, c’est la question de la disparition et plus largement celle de la mémoire, que soulève son œuvre. Collective, cette mémoire est aussi individuelle. Il utilise également pour son travail la terre (latérites de couleurs diverses), le sable, les coquillages, les végétaux et bien d’autres matières organiques. En 2001, il arrive à Mayotte où il décide de repartir à zéro, de reconstruire et d’écrire pour le cinéma, une autre passion. Repartir à zéro, à la suite d’un incendie survenu chez lui où il perd la quasi-totalité de son travail. Josabel ajoute le nombre 451 à son nom, d’après le livre Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, titre faisant référence à la température à laquelle un livre s’enflamme. De 2001 à 2009, Josabel 451 présente une dizaine d’expositions personnelles entre la métropole et l’océan indien. En 2009, il s’installe à Deshaies, en Guadeloupe, où la plupart de ses travaux sont consacrés à la disparition et au feu, travaux liés à l’incendie qui a ravagé la maison familiale. C’est à cette période qu’il crée une installation complexe intitulée "l’éloge de la brûlure" qui regroupe une centaine d’œuvres articulées autour de huit grandes pièces principales, qui relate la vie de l’artiste et celle de l’être humain. Cette œuvre est un véritable cabinet de curiosités, la profusion d’objets brûlés qui s’y trouvent -bouts de dessins, objets brûlés, tableaux, photographies récupérés dans l’atelier brûlé- sont les restes d’un passé certes partiellement parti en fumée, mais toujours bien vivant : lumières et sons l’animent. Entre art brut et influence baconienne, cette œuvre éclectique porte les traces d’un parcours de vie singulier, rempli de voyages. Entre 2015 et 2018, il réalise les illustrations complètes des « Fleurs du mal » de Charles Baudelaire. Réalisation de 100 coffrets pour 100 poèmes, comprenant l'illustration originale, Un livre d'art numéroté avec une lithographie originale numérotée et dessin dédicacé, une gravure numérotée et 4 digigraphies originales numérotées. En 2015, il réalise « Hollywood Blue Babylon ». Ce travail est une expérience à partir d’images, de portraits mythiques des heures de gloire d’Hollywood et inspiré par «Hollywood Babylon » de Kenneth Anger. Il fait une autre série de tableaux autour des thèmes : les méchants, les monstres et les femmes fatales où il utilise des pellicules de cinéma et des collages altérés par le feu, la terre et l’acide. Travaux proposé pour le prochain festival de cannes; Avec la même technique, il prépare une exposition sur la mythologie de la musique noire américaine, de la naissance du blues, du jazz jusqu’à la soul music des années 70. Travaux proposés a la mairie de Marciac pour son prochain festival; Il travaille actuellement depuis le premier confinement 2020 a la réalisation d'encres de Chine noires intitulé; "Epanchement de nos intériorités en espaces confinés", en cours de publication. En 2020, achat d'une ancienne cave vinaigrerie à Fabrezan dans les Corbières pour développer son centre d'art contemporain, boutique d'art et design et salle de spectacle; le "Centre 451" centre des arts de Fabrezan.

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Ses oeuvres

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