| Epoque | Contemporaine (1945-aujourd'hui) |
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Dans cette toile, Benoit Guérin montre l'essence de l'éphémère. Utilisant l'acrylique et la bombe, en explorant l'abstraction, l'expressionnisme et le minimalisme pour créer un dialogue silencieux entre la couleur et la forme.
C'est une célébration des contrastes, où les mouvements libres et audacieux sur le fond sombre évoquent une danse nocturne.
Le fond bleu et noir, réalisé à l'aérosol, est par endroit moucheté. Les bords sont peints en noir.
Benoît est un transmetteur, un transmetteur d'émotions.
Peintre autodidacte il débute sa vie artistique avec la peinture figurative puis glisse naturellement vers l'abstraction qu'il définit comme « un meilleur terrain de jeu ».
Dans sa série « traces » les toiles naissent et conversent avec leur créateur : il les façonne, observe, cherche, fait, défait, efface, recommence et recycle ses toiles. Tant que la touche finale n'est pas obtenue, il ne sera pas satisfait. Ce processus, épuisant, voire exquisément douloureux, livre de temps à autre des toiles « magiques » qu'il n'aurait jamais pu imaginer accomplir.
De l'autre côté de la scène, car chaque peinture raconte une histoire unique, il y a le spectateur. Happé dans un dialogue orchestré par les formes et les couleurs, une évidence se dessine : Benoît nous a fait témoin de sa nécessité absolue et mystérieuse de peindre.
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