Paris, le Louvre

Adepte de la photographie depuis plus de 55 ans, Jérôme Billard entame sa carrière photographique par des clichés de ses sujets favoris : la mer et les navires. Plus tard, il photographie les villes et réalise des portraits. Il travaille durant toutes ces années uniquement en noir et blanc, gère le développement de ses négatifs et le tirage de ses photos. Ses images illustrent plusieurs ouvrages consacrés au monde de la mer, paquebots, cargos et pétroliers.

L’arrivée de la photographie électronique le passionne et son expérience de la chambre noire le pousse à utiliser des logiciels simples, agissant uniquement sur la lumière, le contraste et la texture. De l’expérience argentique, il lui reste le cadrage, qu’il soigne tout particulièrement ; de son expérience de peintre, un œil de coloriste, qui le pousse à travailler sur un nouveau concept : ARELEC. Transformant les photographies par le biais de matières qu’il appose en ajout et qu’il éclaire lui-même, le photographe élabore des formes et des couleurs maîtrisées au mieux. De ce mélange des genres, entre argentique et électronique, naît le concept ARELEC. Les photographies de Jérôme Billard deviennent ainsi des photographies d’ARELEC. Osmose finale. Comme un monde inventé qui lui convient, il crée son propre univers et offre sa vision du monde au sens large.