Shell#6

Artiste
Andrii Kyrychenko
Shell#6 (2019) Céramique
  • Dimensions : 54 x 54 x 35 cm
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Mots clés :
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Lazaert Gallery
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Epoque Contemporaine (1945-aujourd'hui)

"Shell#6", 2019
Andrii Kyrychenko

Céramique, masse de chamotte, poterie, modelage, glaçures, engobes, feuilles d'or, cuisson au four électrique à 1200 degrés.

Cette sculpture fait partie d’une série de six œuvres qu’Andrii Kyrychenko a présenté à la 10ème Biennale internationale de Céramique de Corée du Sud en 2019 (KICB 2019), organisée dans la ville d’Incheon. Quatre de ces six œuvres ont été offertes par l’artiste à la Fondation coréenne de céramique (KOCEF). Toutes les sculptures font partie du catalogue d’exposition de l'événement et celles qui se trouvent encore en Corée sont exposées dans la section “céramique contemporaine d’Ukraine”.

Note de l’artiste :

“Avec cette création, j’ai le sentiment d’avoir atteint une harmonie dans la composition et les volumes. Mon souhait était d'emmener le public dans un voyage. L’objet que j’ai créé apparaît comme en décomposition, mais il “sonne juste” précisément car en étudiant sa décomposition, on peut trouver la trace de sa forme initiale. C’est une forme de jazz du matériau. Les revêtements ont fait l’objet de toute l’attention de Ielizaveta Portnova : la cinquième et dernière cuisson de cet objet a été conclue par la dorure de la contreforme. Environ 20 grammes de feuilles d’or se trouvent dans le cœur de cette sculpture. Cette sculpture est selon moi la quintessence de la série Shell.”

Ne peut être exposé en extérieur.

Biographie artiste

Né en 1982 à Kyiv, Andrii Kyrychenko se définit avant tout comme un potier. Ingénieur en télécommunication de formation, il pratique la céramique depuis 2004 dans son atelier à Kyiv et expose depuis 2006 en Ukraine, puis à l’étranger, comme en Espagne, en Suisse, en Corée du Sud ou en Chine. En 2022, il est contraint de quitter Kyiv et trouve refuge en France. 

Andrii Kyrychenko joue avec les propriétés de l’argile pour donner à ses créations la forme d’un fruit ou d’un coquillage. Son travail porte sur la capacité de l'art à fixer la vie. Selon lui, tout fruit a un cœur, un contenu. L'entrelacement des fibres qu’il élabore crée une enveloppe extérieure qui protège la graine, celle qui donne vie au fruit. L’idée de relier la structure intérieure et extérieure de l’objet lui permet un potentiel créatif presque infini. 

Andrii Kyrychenko essaie de ne pas interférer avec le matériau pour le laisser se réaliser lui-même. Les propriétés de l'argile sont à ses yeux si uniques que, dans son approche, l'isoler serait le détruire. L’argile est pour lui un co-auteur. Il préfère pour ses textures l’utilisation de la masse de chamotte, une argile ductile de couleur sable clair après cuisson. Il termine le processus de création par des engobes à la soude et des glaçures. Presque toutes ses œuvres comportent des éléments de poterie, y compris les œuvres d'art figuratives. 

Il participe à de nombreuses résidences et expositions, en Ukraine et à l’étranger, comme à l’AIR Vallauris (2022), l’exposition « Révélations » du Grand palais éphémère de Paris (2022), l’exposition internationale « MediTERRAneo » en Italie (2022) et la Biennale internationale de céramique en Corée du Sud (2019). Son travail est récompensé en 2017 à la Biennale de la porcelaine « Blanc de Chine » à Beijing et en 2022 à l’exposition « ACQUA » au Musée de la céramique de Grottaglie en Italie. Depuis 2019, il est membre de l'Académie internationale de la céramique à Genève.

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