Oeuvre d'art contemporain - Acrylique - The Chrysalis of 7 PM

Infos complémentaires

Epoque	Contemporaine (1945-aujourd'hui)

La chrysalide de 19 heures

de la série « L'éternité kafkienne avec les fleurs de 19 heures »

Signé : 15 juin 2025

Dimensions : 60 x 60 cm

Artiste : Ovidiu Kloska

Avec « La chrysalide de 19 heures », Ovidiu Kloska déploie une entrée vivante et intime dans sa série métaphysique « L'éternité kafkienne avec les fleurs de 19 heures ». Cette peinture de 60 x 60 cm compte parmi les compositions les plus spontanées et accidentelles du cycle - une œuvre née d'une impulsion, d'un geste et d'un abandon, où le contrôle artistique se dissout dans une sorte d'abandon méditatif. Le résultat est un organisme visuel en mouvement : une chrysalide de pensées, d'émotions et de rêves.

La surface rayonne d'un dynamisme à la fois urgent et fluide. La couleur et la forme coulent comme un murmure - doux mais insistant - sur la toile. Ici, le mouvement devient métamorphose et le tableau évolue devant le spectateur comme s'il respirait. Elle n'est pas structurée au sens classique du terme, mais vécue, se déployant en rythmes et en fragments qui font écho à la logique subconsciente des rêves ou des souvenirs à demi remémorés.

Dans ce contexte, l'abstraction gestuelle transcende l'esthétique et entre dans le territoire de la cartographie existentielle. Kloska chorégraphie des chocs chromatiques vibrants - des fuchsias audacieux se fondant dans le cobalt, des éclairs orange surgissant dans un brouillard violet - qui tournent tous autour d'une forme centrale qui semble suggérer un pot ou un récipient, ancrant le tableau. De ce contenant imaginé émergent des fleurs exotiques reconstituées : surréalistes, spectrales et hybrides, comme si elles avaient été récupérées.

Biographie artiste

Au-delà de notre capacité à comprendre la création, il y a les efforts des artistes soucieux d'explorer les domaines de la connaissance, avec la rencontre entre la dimension corporelle et la dimension spirituelle, le mystère de l'univers. Ovidiu Kloska se transpose non seulement dans la peinture, mais aussi dans d'autres domaines de l'art avec lesquels il expérimente de manière passionnante à la frontière entre l'humain et le divin, entre le figuratif et l'abstrait. Constamment fasciné, ce dynamisme de la forme s'ouvre d'une manière unique, en projetant une forme d'esprit, une performance mentale avec des circuits neurologiques. C'est mon œil magique. Je crois que par singularité commence par la capacité même d'inventer l'univers à partir de choses brisées par le temps, de choses qui se sont transformées en éphémère. Il y a des heures que je passe à regarder la boue, les rides des arbres, la rouille des murs abîmés par le temps. C'est un exercice que tout le monde devrait faire. Cela signifie vermifuger l'esprit, entrer en contact avec le sublime. Je suis connecté au silence et au temps infini pendant le bref dialogue entre les choses. Sublime. Ésotérique. Et la nuit, cette lumière froide et fascinante qui fait changer de sens les choses, poussée par un tremblement intérieur connu depuis un moment précédent, flottant à travers les images. Mon visuel est lié aux rêves, à l'inconscience, au délire, à l'hallucination, au changement de forme et de lumière, au spontané, à l'illusion, à l'anormal et au normal, au bizarre et à l'usure. Je suis né en Roumanie, dans le district de Neamt, dans une petite ville du nord-est de la Roumanie, le 27 juillet 1977. En 2000, j'ai obtenu mon diplôme de l'Université Technique Gheorghe Asachi de Iasi, en Roumanie, Faculté d'Electronique et de Télécommunication. En 2009, j'ai obtenu mon diplôme de master classes à l'Université d'Art George Enescu de Iasi, Faculté des Beaux-Arts avec le projet Urban wear oniric interferences object of art. Je vis et je crée à Focsani, dans le district de Vrancea, en Roumanie Membre de l'Union roumaine des artistes professionnels UAP Mon visuel est lié aux rêves, à l'inconscience, au délire, à l'hallucination, au changement de forme et de lumière, au spontané, à l'illusion, à l'anormal et au normal, au bizarre et à l'usure.

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