
Epoque | Contemporaine (1945-aujourd'hui) |
---|
Ce travail s’appuie, de par les différentes croyances religieuses à travers le monde, sur le rapport que nous entretenons avec l’idée de la mort, et de ce qui reste de notre état psychique une fois ce cap franchi.
Quitter la lumière pour le ténèbres, et d’après certains témoignages, apercevoir une lueur qui nous redirigerait vers une lumière inconnue.
Cette œuvre fait référence à la vie artistique de Roman Opalka, non directement en lien avec son art, mais plus en lien avec son rapport à la mort. Car si la mort est une chose abstraite, conceptuelle, voire terrifiante, l’œuvre de Roman Opalka est tout le contraire d’une abstraction conceptuelle.
Elle accomplit avec un pathos, une mélancolie, et une beauté immédiate ce geste fou : celui de donner un nombre à la mort.
Le choix colorimétrique de cette œuvre, notamment le bleu, est étroitement lié au bien-être, à l’apaisement, mais surtout à la spiritualité.